Premier jour de cours à Berkeley Law |
Hier, première journée à l'université de Berkeley. Le bâtiment dans lequel se trouve la faculté de Droit s'appelle Boalt Hall, du nom de John Henry Boalt, un avocat de la région, décédé en 1901, dont la veuve a légué des fonds qui ont permis sa construction. Il comporte une vingtaine de salles de cours, une grande bibliothèque, une cafétéria et tout ce que l'on trouve habituellement dans un tel endroit, avec une annexe toute moderne qui vient d'être ajoutée au bâtiment principal.
Berkeley Law, Boalt Hall |
On a eu droit à plein de conseils, tellement même qu'ils avaient un petit côté "préparation de course d'école", comme lorsque nous étions petits à l'école primaire et qu'il fallait nous répéter que nous ne devions pas oublier nos lunettes de soleil. Enfin, le genre de conseils dont beaucoup me semblaient assez élémentaires, mais je suppose que c'est la procédure habituelle aux États-Unis : on s'assure d'avoir tout dit, averti et détaillé tous les points. Mais, j'ai été impressionnée par la qualité de l'encadrement et le dévouement du personnel administratif. Une dizaine de personnes sont employées uniquement pour conseiller, rassurer et guider les étudiants durant leur parcours universitaire, et sur tous les aspects de la vie courante, y compris purement pratiques. Il y a même une psychologue spécialement affectée à la faculté de droit, que l'on peut consulter en cas de pépin. Tout le monde a beaucoup insisté pour nous dire qu'il ne fallait pas hésiter à faire appel à leurs services.
Nous sommes presque 140 dans cette volée, de presque 50 nationalités différentes. Un chiffre énorme si l'on considère qu'il n'y avait pas plus de 40 étudiants il y a deux ans, et moins de 100 l'année dernière. A se demander si ce programme a gagné en notoriété ou si l'Université de Berkeley ne recherche pas plutôt de nouvelles sources de financement... Dans tous les cas, les profils des étudiants sont très variés, et cela fait un joyeux mélange de doctrines et système légaux. J'ai fait la connaissance par exemple d'une Finlandaise travaillant depuis 8 ans en France, qui a étudié le droit en Angleterre et qui vit maintenant à San Francisco, et d'un Thaïlandais d'origine japonaise qui a étudié en Allemagne. Mais, il y a un gros contingent de Chinois et ils sont restés le plus souvent entre eux, sans oser se mêler aux autres. Peut-être en raison de leur gêne à s'exprimer en anglais ?
Nous sommes presque 140 dans cette volée, de presque 50 nationalités différentes. Un chiffre énorme si l'on considère qu'il n'y avait pas plus de 40 étudiants il y a deux ans, et moins de 100 l'année dernière. A se demander si ce programme a gagné en notoriété ou si l'Université de Berkeley ne recherche pas plutôt de nouvelles sources de financement... Dans tous les cas, les profils des étudiants sont très variés, et cela fait un joyeux mélange de doctrines et système légaux. J'ai fait la connaissance par exemple d'une Finlandaise travaillant depuis 8 ans en France, qui a étudié le droit en Angleterre et qui vit maintenant à San Francisco, et d'un Thaïlandais d'origine japonaise qui a étudié en Allemagne. Mais, il y a un gros contingent de Chinois et ils sont restés le plus souvent entre eux, sans oser se mêler aux autres. Peut-être en raison de leur gêne à s'exprimer en anglais ?
A midi hier, nous avons eu droit sur la terrasse de la faculté à un lunch très américain : club-sandwichs, mais à la dinde et végétaliens, avec chips et limonade. Il faisait un soleil de plomb, mais heureusement qu'il y avait dans les couloirs suffisamment de fontaines à eau... Brita. Et contre toute attente, pas de distributeurs de sodas, sauf à la cafétéria.
Fontaine à eau Brita |
Ce n'est qu'aujourd'hui que les choses sérieuses ont commencé - cours de droit des obligations ("Contracts"), avec une pointure en matière de droit de l'environnement, qui se donnait la peine de bien articuler, et un autre de fondements de droit américain, avec un professeur des plus expansifs, j'allais dire, typiquement américain. Très cordial, du moins en apparence, très dévoué, qui donne envie d'être écouté. Un show à lui tout seul, mais qui au moins nous a tous maintenus éveillés malgré la température pesante dans la salle... pas climatisée ! Inimaginable pour les Etats-Unis, et pourtant, il devait faire plus de 25°c. Ma première impression ? Ce n'est pas pour rien que l'on vient de loin à la ronde pour suivre ces cours : ils sont bien conçus et les professeurs sont d'excellents communicateurs, très au fait sur leur matière. Ils enseignent des matières parfois arides, mais ils arrivent à leur donner de la substance. Pourvu que mon impression perdure.
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