15 mai 2014

De l'autre côté, sous mes fenêtres...
Devinez ce que j'ai trouvé sous mes fenêtres à Berkeley hier matin ? Deux biches. Une rencontre merveilleuse pour la citadine que je suis. J'en avais déjà rencontré une en descendant en voiture vers le campus l'autre jour, mais là, elles étaient juste de l'autre côté de la vitre, à quelques mètres de moi seulement. Et, aussi étonnant que cela peut paraître, elles ont à peine bougé une oreille en m'apercevant. L'une d'elle est même restée là, à me dévisager comme si j'étais une sorte de curiosité coincée dans une cabane en bois. Pas très farouches, un peu comme leurs congénères de Nara, au Japon, à qui l'on peut donner à manger dans la main sans qu'elles ne s'enfuient, au contraire.
Moment de tendresse
Elles se sont même autorisé des câlins. Apparemment, il y avait une femelle et un mâle, avec des bois naissants sur sa tête.
C'est comme si Bambi me fixait du regard...
Il faut dire que j'habite sur le flanc d'une colline recouverte de forêt sur le hauts de Berkeley, à quelques centaines de mètres d'une réserve naturelle, Claremont Canyon. Tous les matins, je me réveille avec le chant d'oiseaux très particuliers, que je n'ai jamais vus en Suisse, comme le geai de Steller, un magnifique volatile huppé avec des ailes bleues, que je ne suis encore jamais parvenue à photographier. Mais, cela ne saurait tarder.

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