13 mai 2014

Plusieurs véhicules UBER attendent leur client.
J'ai découvert UBER ici, à San Francisco, grâce à deux camarades de LLM qui m'ont dit que cela ne valait pas la peine de marcher pendant des kilomètres pour rejoindre le campus, qu'il suffisait de faire appel à lui, à UBER. J'avais évidemment compris Hubert et me suis demandé "mais c'est qui, ce Hubert ?".

En fait, il s'agit d'une application pour smartphones qui permet d'appeler un chauffeur à l'endroit où l'on se trouve et qui va nous transporter à l'endroit désiré. Vous allez me dire, mais c'est juste un taxi. Non, en fait c'est très différent d'un taxi ordinaire, et bien plus qu'un taxi en même temps.

Pour appeler un chauffeur, on lance UBER, avec lequel on a accepté de partager ses données de localisation. On voit tout de suite quels sont les véhicules disponibles aux alentours, et leur type. Il existe plusieurs gammes de véhicules et de services. Le meilleur marché est uberX : ce sont des voitures conduites par des chauffeurs non-professionnels. Ensuite, il y a BLACK, SUV et LUX, qui sont des véhicules plus hauts de gamme conduits par des chauffeurs professionnels. Et enfin, TAXI, des taxis qu'il n'y a plus besoin de héler dans la rue et qui peuvent être payés par le système UBER.
Mon chauffeur UberX 4 minutes avant son arrivée.
Une fois que l'on a choisi le type de service, il suffit d'appuyer sur "commander ici". Et c'est tout. Pas besoin de donner son adresse. Ce qui est absolument génial, c'est que l'on peut alors suivre en temps réel l'arrivée du véhicule qui va nous transporter et connaître l'identité et l'évaluation du chauffeur avant même de le rencontrer. C'est le véhicule libre le plus proche qui est automatiquement choisi par le système, donc dans une ville bien desservie comme San Francisco, on attend rarement plus de quelques minutes.

L'évaluation ? Les clients sont invités à noter leur chauffeur à la fin de chaque course. C'est l'assurance de ne conserver que de bons chauffeurs et d'éliminer ceux qui ne se comporteraient pas correctement. On peut leur donner une à cinq étoiles. Plus ils gagnent d'étoiles, mieux ils sont rétribués par UBER.

Evaluation du chauffeur (© UBER)
Quand on est arrivé à destination, le paiement se fait automatiquement par UBER, sur la carte de crédit pré-enregistrée dans le système, en même temps que l'on évalue le chauffeur. Donc, pas besoin de se déplacer avec son porte-monnaie et pour le chauffeur, pas de risque de se faire attaquer pour sa bourse, puisqu'il n'a plus besoin de rendre de monnaie. Pas besoin non plus de lui donner de pourboire, puisque s'il est bien noté, il recevra un montant plus élevé. Le chauffeur qui nous a conduits nous a dit qu'il gagnait plus avec UBER qu'en tant que taxi professionnel, car UBER ne lui demande pas de licence pour conduire des passagers (avec uberX), et sa marge est plus grosse que s'il devait restituer une part de ses gains à la société de taxis qui l'emploie.

Avec UBER, tout le monde peut devenir chauffeur de taxi, même si cela ne s'appelle pas taxi. En tout cas, UBER peut permettre à des gens débrouillards possédant un permis de conduire de gagner leur vie, sans prendre trop de risques, puisque les passagers qui font appel à UBER ont nécessairement dû partager leurs coordonnées et numéro de carte de crédit.

Cerise sur le gâteau, si l'on voyage avec d'autres utilisateur d'UBER, le prix de la course peut facilement être divisé entre tous les passagers.

Malgré tout, UBER a deux défauts de taille : 1) On ne peut pas réserver de véhicule à l'avance, quelques jours avant ou davantage. Il faut les commander pour tout de suite. 2) Bien que présent dans 35 pays actuellement, cela reste un gadget hype de la Côte Ouest des États-Unis, très peu pratiqué à l'étranger. La seule ville de Suisse où UBER propose ses services pour le moment est Zurich. Aucune idée de si cela fonctionne.

Petit bonus rien que pour vous : entrez le code 7ps6a pour recevoir un crédit gratuit de CHF 10.-- (ou USD 10.--) pour UBER.

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