Après une semaine très très très remplie, entre ma remise de diplômes (oui, avec quelques semaines d'avance sur la fin des cours et des examens finals), la brève visite de Monsieur Klerelo et les fêtes de fin d'année scolaire pour les Minis-K., je peux enfin respirer un petit peu. Quoique, façon de parler quand on a un(e) professeur qui joue la stand-up comédie tous les matins et qui nous oblige à ingurgiter plus de 60 pages de lecture tous les jours.
Mais, j'ai encore des articles à partager avant mon retour en Suisse.
Ce n'est de loin pas mon premier séjour aux États-Unis, mais certaines petites choses m'étonneront toujours dans ce pays... Ils n'ont pas voulu faire comme les autres, donc en plus des unités de mesure totalement farfelues différentes, plusieurs petits détails ne trompent pas sur l'étrangeté de ce pays pourtant si familier, à première vue.
Les feuilles, qui sont plus larges et moins longues que des feuilles A4, ont trois trous et les perforatrices les plus simples sont... spéciales : de simples pinces.
Les Californiens par ici sont plutôt tous sveltes et rarement gros ou obèses. Mais il y a un marché et des goûts différents pour faire croire qu'en mangeant "low fat" ou "fat free", on ne peut pas grossir. Ainsi, il est beaucoup plus facile de trouver des yaourts faibles en gras ou sans gras que des yaourts "normaux".
En cuisine, pas d'unités de poids pour réaliser les recettes ! Juste des cuillères et des tasses (des cups). Voici donc des tasses, demi-tasses et tiers de tasses. Pas besoin du tout de balance.
Les frigos sont énormes. Il y a donc de la place pour y stocker du lait pasteurisé par gallons (3,8 litres). Si bien même que le lait en brique, ça n'existe (pratiquement) pas du tout. Introuvable dans la quasi totalité des supermarchés, sauf aux goûts vanille et chocolat et en tout petit format pour les récrés des enfants.
Au pays des gens un peu enveloppés, on fait attention à la composition des produits. La réglementation oblige les fabricants d'aliments à afficher des informations totalement stupides... (ci-dessus, zéro pourcent de tout - normal, ce sont des sachets de thé !).
A Berkeley, il fait constamment entre 15 et 25 degrés. Donc, pas besoin de climatisation, et pas besoin de doubles vitrages non plus. Par contre, on trouve comme partout ailleurs dans ce pays, des moustiquaires aux fenêtres. Et ces fenêtres sont uniquement coulissantes.
Les poignées de portes sont rudimentaires, et se ressemblent toutes. Pas de poignées comme en Suisse généralement, mais des sortes de manches ronds. Cela se verrouille en appuyant sur le bouton central, ce qui est vraiment malvenu avec de tous jeunes enfants ! Pas possible de retirer la clé, ils peuvent s'enfermer à l'intérieur.
Évidemment, 240 volts c'est trop pour le réseau électrique aérien et l'étendue du pays. Non, en fait, pour des raisons historiques, ici c'est 110 volts uniquement sur les prises courantes. Pas assez pour faire tourner un robot Cooking Chef à pleine puissance. Cela n'empêche guère l'électricité d'être gaspillée à outrance.
Pas vu ailleurs : les douches qui s'ouvrent uniquement à pleine puissance. Il faut tourner la manivelle dans le sens contraire des aiguilles d'une montre pour régler la température de l'eau. Le débit ne se règle pas, la douche s'allume et c'est tout, voilà un autre gaspillage de ressources...
La température est calculée en Fahrenheit. Cela monte (et descend) vite et les unités ne correspondent pas aux Celsius que nous connaissons partout ailleurs. Quand les éducatrices de la garderie de mes minis-K. me disaient qu'ils avaient de la fièvre, je devais les croire, mon thermomètre est réglé en degrés Celsius...
Et la météo, oublions. Je me fie à mon instinct pour choisir mon habillement le matin. De toute manière, il peut faire plus de 80 degrés puis, en quelques minutes et après quelques coups de bise marine, donner l'impression qu'il vaudrait mieux rentrer au chaud et porter une petite laine pour se couvrir. D'ailleurs, l'équipement de base en sortie ici, c'est une petite veste chaude ou un gros pull à manches longues - qu'il fasse grand soleil, torride l'après-midi, ou pas. (D'où le succès des pulls estampillés SF auprès des touristes qui ne se méfient pas en arrivant dans la Bay Area en plein été...)
Et la météo, oublions. Je me fie à mon instinct pour choisir mon habillement le matin. De toute manière, il peut faire plus de 80 degrés puis, en quelques minutes et après quelques coups de bise marine, donner l'impression qu'il vaudrait mieux rentrer au chaud et porter une petite laine pour se couvrir. D'ailleurs, l'équipement de base en sortie ici, c'est une petite veste chaude ou un gros pull à manches longues - qu'il fasse grand soleil, torride l'après-midi, ou pas. (D'où le succès des pulls estampillés SF auprès des touristes qui ne se méfient pas en arrivant dans la Bay Area en plein été...)
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