21 mai 2015

Après une bonne semaine éloignée de mon ordinateur portable (mais pas d'internet, la geekette que je suis tient à vous rassurer sur ce point), me voici presque 10'000 kilomètres plus loin, en Californie, 80 kilos de bagages à ranger et des heures de sommeil à rattraper, 100 pages de lecture pour demain matin. Et oui, j'avais quitté les bancs de l'université éponyme en août dernier, pour y revenir cette année.

Pour ceux qui ont loupé les premiers épisodes, je vous invite à relire mes articles relatant la première année de mon LLM à UC Berkeley.

C'est donc reparti pour 3 mois de potassage, soirées à préparer mes cours du lendemain et rédaction de travaux obligatoires et de rencontres plus sympathiques le reste du temps avec mes camarades juristes du monde entier, sauf que cette année, je suis accompagnée de mes Minis-K. 1 et 2. Forcément, les journées s'organisent un peu différemment, mais heureusement Monsieur K. est là pour me soutenir ces premières semaines et les deux Minis-K. ont été admis à la garderie de l'université, qui est un petit paradis pour les enfants (si, si, et en comparaison avec ce que l'on connaît en Suisse).

Voici quelques réflexions en vrac, pour ces premiers jours :

1) les piétons californiens ne savent pas traverser les passages piétons, ils ont besoin d'un mode d'emploi :
Oui, c'est la loi. Mais quand même.
2) c'était fastidieux de remplir les formulaires pour un enfant, mais là c'est la liste complète, pour chacun. Une demie journée complète de remplissage de formulaires, y compris sur les "valeurs culturelles", l'utilisation de crème solaire et les étapes du développement (marche, langage...).
Une trentaine de pages de formulaires à remplir... par enfant.
3) il est possible de louer au lieu d'acheter des livres à la librairie de la Faculté de droit, et contrairement à l'Europe, on y est encouragé à annoter les livres à sa guise !
"Rent fearlessly"
4) j'ai tout de suite repéré un rayon génial de jouets pour filles dans un magasin de la place, mais pas tout à fait pour filles. Je veux dire, pas des jouets genrés dans le sens négatif du terme, qui n'incitent les filles à rien à part à se faire belles et mignonnes et tenir leur ménage bien sagement. Là, ces jeux sont destinés à pousser les filles à faire marcher leur cerveau, créer des objets qui fonctionnent et trouver des solutions à des problèmes de construction.
Chez Games of Berkeley

5) les Californiens sont fous de chou (salade ?) Kale. A tel point qu'on trouve un rayon complet de snacks à partir de chou Kale. Si possible adaptés aux crudivores, sans lactose ni gluten, et bien sûr de culture biologique. J'en ai goûté un paquet et ce n'est pas très bon, sincèrement.
Vegan, sans gluten, sans lactose, pour crudivores, sans OGM...
Kale, Kale...
6) toujours autour de la nourriture, dimanche il y avait la course Bay to Breakers (12 km de course à pied à travers San Francisco). Et voici ce que nous y avons reçu comme participants : des paquets de chips et des barres chocolatées pas avares en calories (ni sirop de glucose). Faites du sport.
Des chips à gogo pour les coureur.
7) le meilleur restaurant chinois de Berkeley est situé dans un ancien garage qui a été détruit par un incendie. A l'intérieur, on se croirait dans une galerie d'art contemporain. Mais, en fait, je crois que ça me plaît beaucoup. Surtout leur canard pékinois avec sa sauce trop sucrée et ses crêpes. Vivement que je puisse y retourner d'ailleurs.
Great China Restaurant (oui c'est le nom du resto) à Berkeley
8) le premier animal que j'ai rencontré ce matin n'était pas un cerf, ni un dindon, pour changer, mais un écureuil. Ils ont beau être banals par ici, je ne peux pas m'empêcher de les trouver sympathiques.
C'est Tic ou Tac ?

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